Destination Bâle avec Laurent !

Laurent, étudiant en 2e année de DUT Mesures physiques a réalisé son stage professionnel au sein groupe de recherche Nanolab de l'université de Bâle et de l'Institut Suisse de Nanosciences. Retour sur cette expérience passionnante et intense.

3 mois à raison de 42 heures par semaine, c'est le temps consacré par Laurent à l''étude des propriétés d'assemblages et de structures de molécules sur surfaces à l'aide d'un système sous ultra-vide permettant la Microscopie et la Spectroscopie à Effet Tunnel (STM/STS) ainsi que la Spectroscopie Photoélectronique X (XPS). Mais concrètement, quelle était sa mission ?

"Ma mission était multiple puisqu'elle consistait à la fois à maintenir le système sous ultra-vide et le microscope à des températures cryogéniques (4 Kelvin), à préparer des échantillons dans le système pour une étude sous microscope, à effectuer l'analyse de ces échantillons et à comparer les données obtenues sur chaque molécule. Pendant la durée de mon stage, j'ai ainsi pris part à plusieurs études à commencer par l'analyse d'un sel organique au microscope à effet tunnel. J'ai pu observer les configurations que prennent les molécules sur la surface et étudier leurs propriétés électroniques, le but du groupe étant la conception de matériaux aux propriétés électroniques, optiques, thermiques, novateurs." nous confie Laurent.

Laurent témoigne aussi de sa découverte approfondie du monde la recherche... "Bien qu'étant plus attiré par la recherche et le développement que par la recherche théorique, j'ai pu approcher un domaine de la science des matériaux que je n'avais pas exploré et ainsi découvrir un équipement de recherche que peu de personnes dans le monde ont déjà utilisé. J'ai également appris à mieux m'exprimer en anglais adns la mesure où tous les échanges du groupe de recherche se faisant dans cette langue."

... et de la vie en Suisse "Le rythme de travail de 42 heures par semaine, ne laisse pas de place à l'ennui ! J'ai apprécié la bonne ambiance dans le groupe ainsi que l’intérêt des recherches en cours. Et puis, Bâle est une ville vivante et dynamique, assez proche d'une ville française, ce qui m'a permis de vite retrouver mes repères. Si ce stage était à refaire, je ne changerais rien !"